Le projet de l'EPTB du Vidourle
(EPTB: Etablissement Public Territorial de Bassin)

Le PLAN VIDOURLE se décline aujourd’hui selon 3 Programmes d’Actions et de Prévention des Inondations (PAPI):

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. Le PAPI I pour la période 2002- 2012 (environ 30 millions d’euros)

 

. Le PAPI II pour la période 2012-2020 (environ 70 millions d’euros)

 

. Le PAPI III pour la période 2023- 2028 (70 millions d’euros prévus)

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Les grands axes du PAPI III consistent à :

 

. Une animation, une amélioration, une surveillance face au risque inondation et une gestion de crise (AXE 0, AXE 1, AXE 2, AXE 3),

 

. Une prise en compte du risque inondation dans l’urbanisme (AXE 4),

 

. Une démarche de réduction de la vulnérabilité des biens et des personnes (AXE 5) et de ralentissement des écoulements (AXE 6),

 

. Des aménagements sur les digues de protection existantes sur les communes de MARSILLARGUES, SAINT-LAURENT-D’AIGOUZE, création de digues de second rang  AIMARGUES, GALLARGUES-le-MONTUEUX et LUNEL (AXE 7: 61 millions d’euros pour ce poste seul).

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Concernant la vulnérabilité des biens et des personnes:

 

. Des visites des biens avec réalisation de diagnostics sont envisagées avec communication aux propriétaires. En 2017, des études de ce type ont déjà été effectuées par l’EPTB, les comptes rendus toujours pas communiqués ....

 

. Les dépenses pour la réduction de la vulnérabilité des biens restent à 40% à la charge du propriétaire.

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Concernant les aménagement sur les digues de protection existantes:

 

. LUNEL/ AIMARGUES/GALLARGUES-LE-MONTUEUX

Arasement des digues de la Jassette sur LUNEL avec création d’une zone d’expansion des crues retour 2 ans.

Création de digues de second rang pour la protection des biens et des personnes suite à la création de digues déversantes (réalisation PAPI II) car réduction de la vulnérabilité insuffisante et délocalisation trop coûteuse.

 

. MARSILLARGUES/SAINT LAURENT D’AIGOUZE

Un recul des digues de premier rang de 20 à 30 mètres lorsque cela est possible, sans recul du ségonal existant donc en gardant le même débit des eaux de transit.

 

Création de points de surverse sur les digues de premier rang :

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• 900 mètres de long au nord du village de MARSILLARGUES au niveau du moulin Bernard, avec un retour de crue à 50 ans, abaissement de la digue actuelle mais incertitude sur les côtes définies,

• d’autres points de surverse sont envisagés pour supprimer les risques de crues avec retour de crue à 10 ans mais impossibilité de connaitre avec précision l’implantation de ces futures digues déversantes,

• digues de second rang côté village et côté Intermarché pour protection contre les eaux déversées,

• surélévation des routes, suppression de certains chemins,

• Utilisation des 2500 hectares agricoles cultivés de la plaine de MARSILLARGUES (chiffre d’affaires annuels de 50 millions d’euros, 1500 emplois) comme zone d’expansion des crues du Vidourle, par la création des 6 à 7 points de surverse,

• Création d’une station de pompage à raison de 4 m3/s face à un déversement prévu de 350 m3/s en complément du pompage déjà existant de l’Association Syndicale Autorisée pour le ressuyage de la plaine.

 

Plaine Agricole submergée pendant à minima 15 jours, niveau d’eau dans les maisons d’habitation, bâtiments d’exploitation et d’élevage parfois supérieur à 2002.

 

Cette nouvelle station pompera une partie des eaux déversées à l’amont de MARSILLARGUES ainsi que celles déversées à l’aval du village pour les rejeter dans le Vidourle à l’aval de MARSILLARGUES.

 

Petit mémento arithmétique.....

• pour 10 h de déversement à 350 m3/s, soit 12 600 000 m3 d’eau,

• Pompage à 4 m3/s, soit 14 400 m3/h, soit 345 600 m3/24h

-> il faudra 36 jours pour assainir la zone d’expansion des crues !

 

Certes le pompage de l’ASA viendra en complément,

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Certes il ne faut pas prévoir de pluies torrentielles car il n’est ici question que d’un fleuve en crue et de ses eaux de déversement par arasement des digues de premier rang.